• Morte


    Mercredi 19 Août 2015 à 10:18
    fiphie

    Chapitre 1 (fiphie)

    Morte. C'est ce que je suis à présent.

    Avant que cela m'arrive, je pensait que mourir n'était que souffrance, douleur,... mais en fait, on sent rien du tout ! enfin si, juste une impression de vide...

                                                                        ...

    Quoi ? qu'est ce qui y a ?

    Ah...Vous pensez que je suis encore vivante puisque je vous parle en ce moment même ?

    Perdu ! Je ne suis pas vivante ! et toc ! Mais je ne suis peut etre pas tout à fait morte non plus...

                                                                        ...

    C'est sure que si vous croyez que la mort nous empêche de penser, et bien...en effet, je ne suis pas tout à fait morte puisque je pense...oui ?... Comment ça se fait ? ça, je n'en sais rien. 

    En fait, je crois que je suis un fantome. oui, un fantome . N'ayez pas peur, je ne peux vous faire aucun mal. d'ailleurs, je me demande pourquoi les gens ont peur des fantomes...je sais que c'est pas ordinnaire de rencontrer un fantôme mais...mais rien du tout en fait.

    C'est marrant d'être sur terre, sans que personne ne puisse me voir.

                                                                          ...

    Bon d'acord, c'est ennuyant ce que je raconte, c'est ma vie quoi,...pardon, ma mort.

    Maintenant si vous le permettez, je vais raconter ma vie ( celle ou je suis encore vivante).

                                                         ...

    Morte...

    J'était dans mon lit, normal, c'était la nuit... quand j'entendit un bruit bizare dehors.

    On aurait dit quelqu'un qui...qui était tombé du toit de la maison ! Je me levait précipitament, descendit les escaliers, ... roula dans les escaliers après avoir raté la deuxième marche plutot. ouille ouille ouille, ça, ça fait mal...

    Je me dirigeait, en boitant,vers la porte d'entré.

    Morte...

    Lundi 15 Février 2016 à 15:05
    Carosilma

    Mes mains étaient moites, mes jambes tremblaient. J'étais terrorisée à l'idée d'ouvrir la porte. J'aurais très bien pu réveiller mes parents mais ils m'auraient prise pour une folle qui entends des bruits à 3h du matin... Qui sait ce qui se trouvait derrière cette porte? Mon imagination partit dans des vallées lointaines. Derrière cette porte se trouvait peut-être un voleur, ou bien un violeur qui m'observait depuis quelques semaines. Je reculai d'un pas. Il pourrait très bien être équipé d'armes. Si ça se trouve demain on me cherchera partout et on finira par me retrouver découpée en plusieurs morceaux dans un sac poubelle dans une forêt. Pfff. Quelle imagination ! Ma curiosité prit le dessus et je me rapprochai dangereusement de la porte. Ma main se posa délicatement sur la poignée. J'entendis soudain un bruit métallique. Quelque chose était tombé au sol. Ma main se crispa autour de la poignée et prise de panique j'ouvris la porte en grand et cria:

    - Ne me tuer pas, je suis trop jeune pour mourir !

    -Miaouuuu...

    J'ouvris mes yeux progressivement. Quel soulagement! Personne devant la porte.

    -Miaouu...

    Je baissai la tête et vis, surprise, un gros chat blanc. Je m'agenouillai pour le caresser et rigolai bêtement en me répétant j'avais vraiment été idiote de me faire autant de souci pour finalement caresser un chat.

    Samedi 12 Mars 2016 à 20:00
    -Shining-

    J'ai caressé ce chat quelques minutes, avant de retourner me coucher .

    Je me suis mise sous mes draps en me disant que moi aussi, ça m'aurai plus d'avoir un chat ! Puis après tout je me disais que j'avais encore le temps ! J'avais toute une vie pour avoir un chat...Enfin bref.

    J'essayais tranquillement de m'endormir quand j'ai entendu un bruit dehors . Je me disais " c'est normal qu'il y ait du bruit dehors ! Je ne vais pas me relever pour un chat !".

    Mais, évidemment, le bruit persistait et ça me faisait peur, "TOC TOC TOC", "TOC TOC TOC" . Je me disais que j'étais en sécurité chez moi.Je me levait pour fermer la fenêtre quand quelque chose m'a attiré dehors. Il y avait un sorte d'ombre, à peine visible, presque transparente, qui filait dans la rue. Elle allait tellement vite !

    Un animal ? Non, pas si grand. Une personne ? Pas si rapide !

    Je me rapprochait de la fenêtre, l'ombre s'éloignait. Parfois l'ombre avait l'air de se retourner comme pour me dire de la suivre. 

    J'ai posé mes genoux sur le bord de la fenêtre, j'aperçut rapidement le chat blanc, il m'a regardé longuement, puis a disparu dans la nuit.

    Et moi, je suis tombée, évidemment. Je me suis accroché au rebord de la fenêtre mais j'ai senti quelque chose enlever mes mains du rebord. Quelque chose essayait de me faire tomber, et ça a réussi. Je suis tombée et puis, plus rien.

    C'était bizarre de ne "pas vraiment mourir" de devenir "fantôme". J'ai assisté aux pleurs de ma famille de mes amis, et mon enterrement. Je ne saurais jamais qui m'a poussé, qui m'en voulait assez pour pouvoir me tuer ? Enfin pas " qui" mais "quoi ?". Je ne le saurais jamais. 

    On a saboté ma vie.

    Samedi 4 Février 2017 à 17:23
    evergardenwall

    On a saboté ma vie...

    Je crois que c'était ce chat blanc. En le voyant, tout a changé. Je n'ai jamais vraiment su comment je suis morte, et d'ailleurs, je ne me sens pas vraiment morte, juste seule, à cheval entre deux mondes. J'ai l'impression qu'il faut que j'accomplisse une dernière aventure avant d'avoir la paix et de ne plus errer, sous forme de fantôme.

    Peut-être que... Cette idée me trottait dans la tête... Mais non.

    Peut-être que -

    Je me demande si -

    Je me demande si ce n'est pas ce chat, qu'il faut que je retrouve. Je me souviendrai de lui toute ma vie - pardon, toute ma mort. Il y était étroitement lié. Peut-être qu'en le trouvant, je comprendrai.

    Officiellement, je suis morte d'un arrêt cardiaque, dû à une insuffisance respiratoire. Ce serait la raison pour laquelle on m'a trouvée à la fenêtre. J'y serais allée dans un dernier mouvement desespéré, chercher de l'air.

    Ca ne s'est pas du tout passé comme ça, pourtant. Mais je suis la seule à savoir. Ce fichu félin... Et ces mains qui m'ont agrippée.

     




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